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Il y a tellement de personnes qui ont trouvé leur propre chemin et qui nous inspirent - à travers leurs histoires de vie et leurs actions. Ce sont des pionniers pour nous. À ce stade, nous aimerions vous présenter ces personnes ou les laisser parler d'elles-mêmes. Ils fournissent des perspectives personnelles et élèvent votre voix sur des questions importantes qui comptent pour nous et notre communauté.
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Vanessa est Stagiaire en santé et soins infirmiers et blogue avec son amie Josie sur Instagram et Twitter sur les thèmes des soins infirmiers et de la féminité.

Vanessa sur Instagram : @vanessaundjosie

Vanessa sur Twitter : @vanessaundjosie

Les soins infirmiers sont un métier féminin classique et c'est précisément ce fait qui cause (en partie) nos problèmes.

Je suis Vanessa, stagiaire en santé et soins infirmiers, double étudiante en soins infirmiers, mère et féministe.

Depuis Corona, nous voyons constamment des images d'unités de soins intensifs surpeuplées, nous entendons parler des mauvaises conditions de travail dans les soins infirmiers, du peu de personnel et des salaires encore plus bas.

Je soutiens que ces problèmes – à savoir le manque de professionnalisme, la charge de travail toujours croissante et le manque de personnel – restent insolubles si l’on ne fait pas référence au rôle des femmes.
Bien sûr, nous, les femmes, ne sommes pas responsables des problèmes, mais il existe des liens qui, si nous en prenons conscience, peuvent aider à trouver des solutions. Les femmes sont socialisées de telle manière que la société les perçoit comme émotives, sentimentales et comme « désireuses d'aider ». Ce comportement est attendu de nous et se reflète également dans notre motivation professionnelle. Des phrases comme : « Je suis devenue infirmière parce que je veux aider les gens » font partie du quotidien. Et c’est justement cette attitude professionnelle qui nous brise le cou. Il est donc difficile de faire valoir ses propres intérêts, demandes et besoins.

Notre rôle social nous a appris à répondre aux autres, à nous retirer pour les autres, à nous subordonner et à nous adapter. Cela illustre parfaitement le thème des grèves. Nous reprenons nos besoins et les subordonnons à ceux de nos patients. Ce comportement est exploité sans vergogne. Je le décrirais même parfois comme une exploitation.

Mais si nous essayons maintenant de changer consciemment ce comportement, si nous partons au combat, faisons preuve d’assurance et sommes égoïstes, notre environnement nous en punira. Nous sommes des femmes et ce comportement est attribué aux hommes.
On devient vite des « féministes agaçantes », des « émancipateurs » ou des « hommes femmes ». On me traite régulièrement de ce nom et parfois même on m'insulte, mais ce n'est pas une raison pour que je me taise. Je m'engage dans mon travail incroyablement formidable, à être une femme.

Parce qu’il faut se débarrasser de l’idée selon laquelle être une femme est une question d’attitude ou d’une certaine façon de penser. Il s'agit plutôt d'une mission sociale. Nous devons surmonter cela afin de briser le stigmate du « travail de femme » et être en mesure de résoudre les problèmes évoqués.